JESSY NORMAN - JOSE CARRERAS . C. A. DEBUSSY . : EL NIÑO PRODIGIOSO -- ATTE . MISS JESSY NORMAN ......POR RITA AMOPEI

Claude Debussy (1862-1918) (Written by Debussy at the age of 21 as a submission for the 1884 Prix de Rome) L'Enfant prodigue (Der Verlorene Sohn /The Prodigal Son / Il Figliol Prodigo), scene lyrique for voices & orchestra, L. 57 (by Edouard Guinand) 1) Prélude (Orchestre) 0:00 2) Récit et AIR DE LIA : "L'année en vain chasse l'année" (Jessye) 2:42 3) Récit de Siméon: "Eh bien, encore des pleures?" (Dieskau) 7:30 4) Cortège et air de danse (Orchestre) 8:30 5) Récit et air d'Azaël: "Ces airs joyeux, ces chants de fête" (Carreras) 12:32 6) Récit de Lia: Je m'enfuis...De mes pleures je ne suis plus maîtresse!" (Jessye Norman) 18:15 7) Duo (Lia & Azaël): "Rouvre les yeux à la lumière" (Jessye/Carreras) 20:37 8) Récit et air de Siméon: "Mon fils est revenu" (Dietrich Fischer-Dieskau) 25:36 9) Trio: "Mon cœur renaît à l'espérance" 29:37 (Azaël/Siméon/Lia & Azaël/Siméon/Lia & Azaël/ Trio) Lia : Jessye Norman, soprano Azaël : José Carreras, tenor Siméon : Dietrich Fischer-Dieskau, baritone Stuttgart Radio Symphony Conducted by Gary Bertini 1981 _ L'année en vain chasse l'année! A chaque saison ramenée, Leurs jeux et leurs ébats m'attristent malgré moi: Ils rouvrent ma blessure et mon chagrin s'accroît... Je viens chercher la grève solitaire... Douleur involontaire! Efforts superflus! Lia pleure toujours l'enfant qu'elle n'a plus!... Azaël! Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?... En mon cœur maternel ton image est restée. Azaël! Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?... Cependant les soirs étaient doux, Dans la plaine d'ormes plantée, Quand, sous la charge récoltée, On ramenait les grands bœufs roux. Lorsque la tâche était finie, Enfants, vieillards et serviteurs, Ouvriers des champs ou pasteurs, Louaient, de Dieu la main bénie; Ainsi les jours suivaient les jours Et dans la pieuse famille, Le jeune homme et la jeune fille Échangeaient leurs chastes amours. D'autres ne sentent pas le poids de la vieillesse, - Heureux dans leurs enfants, Ils voient couler les ans, Sans regret comme sans tristesse... Aux cœurs inconsolés que les temps sont pesants!... Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?... - +++++++++++++++++